Jakata
Date : 3/8/2015, 17h30
Lieu de la rencontre : place de la République, 75011
Je prenais toujours le bus, mais c’est vraiment cher d’acheter des tickets tous les jours. Avec le vélo on a de l’énergie et une activité sportive, et c’est facile d’aller partout, on peut aller où on veut à n’importe quel moment. Pour tout ça, j’adore prendre mon vélo, sérieusement. Ça fait un an et demi que je suis à Paris, et six mois que j’en fais. Avant, je rentrais chez moi tard, j’étais fatigué, et maintenant plus du tout. Paris, c’est beaucoup mieux en vélo, tout le monde devrait en faire. Cet après-midi, j’ai marché un peu, et maintenant je me suis assis pour me reposer parce qu’il fait vraiment très chaud, et pour écrire un peu.
J’ai eu mon vélo à Décathlon ; je l’ai payé 240 euros, il est très léger, et je l’adore, il est super rapide et si je dois changer quelque chose, je peux le faire moi-même. Je voudrais pouvoir asseoir mes amis à l’arrière ; il y a des double selles, j’aime bien ça : si je le fais ça serait vraiment bien, parce que sinon avec un vélo, quand on passe la soirée avec quelqu’un, on ne peut pas l’amener avec soi ensuite.
Je ne vois rien que je n’aime pas à Paris en vélo : il y a toujours de l’espace et des pistes cyclables. Parfois j’ai un peu peur des automobilistes, mais je parle beaucoup de langues et ça aide ! La dernière fois, il y a quelqu’un qui est passé en voiture très vite devant moi et m’a regardé énervé, mais je lui ai parlé en arabe, et il s’est calmé.
Je prend mon vélo dans le RER parfois, mais on ne peut pas l’accrocher au bus ou le prendre dans le métro, c’est dommage. Je n’ai pas encore pris mon vélo hors de Paris ; j’aimerais bien essayer, mais pour le moment je ne suis pas très rassuré, parce que je suis tout seul. Dès que j’aurai des amis pour le faire avec moi, j’irai !
Beaucoup de choses ont changé grâce à mon vélo en six mois : je suis beaucoup plus heureux. Avant je restais à la maison, et je rentrais dès que mon travail était fini – maintenant, dès que je m’ennuie ou que je n’ai rien à faire, je prends juste mon vélo et je vais quelque part. Il n’a pas de nom, mais c’est quand même mon meilleur ami.
Cyclistes à Paris 